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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 00:11

"Se débrouiller avec la violence, c'est encore plus difficile pour les enfants qui sont pris en charge par la société et vivent dans des INSTITUTIONS. Trop souvent les institutions dont des lieux de FAUSSE VIE, où stagnent des enfants devenus objets afin que les adultes qui travaillent dans ces endroits puissent gagner leur vie.


Les enfants sont obligés d'y vivre en état d'irresponsabilité permanente et leurs relations avec le monde sont truquées.


Pas étonnant alors qu'ils ne puissent vivre leurs rapports aux autres que dans la violence"

 

 

Françoise DOLTO, Paroles pour adolescents ou le complexe du homard.

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commentaires

S
Cela vous etonnerait fort? Eh bien, soyez etonnee. L'assistante sociale a pu difficilement presenter mon point de vue sur la question, vue que personne, ni la mere, ni l'assistante sociale, ni la<br /> directrice de l'ecole, ne m'a prevenu de la descolarisation de ma fille. Je l'ai appris en lisant le Rapport de l'AEMO, deux jours avant l'audience, debout dans le bureau de la secretaire, sans<br /> avocat, sans moyen de me defendre.<br /> <br /> (Bien entendu, le Tribunal pour Enfants etant un Tribunal illegal, contraire aux droits de l'homme, et sans la moindre securite juridique, je ne peux meme vous montrer les Rapports de l'AEMO, car<br /> je ne les ai pas. Je suis sans aucun droit de la defense.)<br /> <br /> A tel point ils ont reussi a terroiser ma fille que huit mois plus tard, encore une fois sans que personne ne me previenne, et malgre mon opposition a la radiation par LRAR, ma fille a du changer<br /> d'ecole.<br /> <br /> Le Juge des Enfants intervient, comme dans tous les cas, lorsque la mere n'aurait pas reussi chez le JAF (ou le pere a quand meme une chance sur cinq) a exclure le pere de la vie de ses enfants,<br /> elle fait basculer l'affaire chez le JE, ou le pere n'a absolument aucune chance. C'est chose faite. Grace a JE, ma fille n'a plus de pere.
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S
Merci de vtore reponse. Comme vous dites: "cela expose un point de vue, celui de la mère de votre fille."<br /> <br /> N'est-ce pas curieux que l'assistante sociale n'expose qu'un point de vue, celui de la mere?<br /> <br /> Mais la question n'est meme pas la, car un mois apres avoir lu ce rapport, et apres l'audience du Juge des Enfants, j'ai pu lire (dans un PV de la Gendarmerie) un autre temoignage sur la meme<br /> scene, celui de la Directrice de l'ecole de ma fille:<br /> <br /> "Depuis j’ai rencontre [la mère de ma fille] qui m’a fait part, en présence de [l'assistante sociale] (du centre médico-social de [notre ville]) de ses craintes vis à vis d’une éventuelle<br /> intervention de [moi] à l’École. Elle pense que ce dernier risque d’intervenir de façon violente et qu’il est capable d’enlever sa fille. [la mère de ma fille] et l’assistante sociale m’ont demandé<br /> des mesures de sécurité particulières pour la sécurité de Rose. Notamment à l’arrivée à l’École matin et après-midi, Rose est remise à l’enseignant de service au portail, et à charge à cet<br /> enseignant d’inviter Rose à rester au centre de la cour, et non pas près du portail. De même en ce qui concerne le service de la cantine, Mme [X], conseillère municipale, s’est engagée à ce que [ma<br /> fille] soit acceptée à la cantine municipale et de façon exceptionnelle, il a été convenu que l’enfant ne sortirait pas de la cantine de 12h00 à 13h20. Ainsi [ma fille] reste sous la responsabilité<br /> du personnel de cantine pendant ce temps."<br /> <br /> Gendarme: "Connaissez-vous [moi]?"<br /> <br /> Directrice: "Non je ne le connais pas, il ne s’est pas manifesté."<br /> <br /> N'est-ce pas curieux que le temoignage de l'assistante sociale ne fait aucune part de sa presence et de sa participation active a la scene?<br /> <br /> N'est-ce pas curieux que l'assistante sociale n'explique pas que les peurs de la mere de ma fille etaient, d'apres le temoignage de la Directrice, totalement infondees, vue que je ne me suis meme<br /> pas presente a l'ecole?<br /> <br /> N'est-ce pas curieux que l'assistante sociale attenue considerablement la violence de cette scene, ou ma fille est traitee comme un veritable otage dans son ecole a la demande de sa mere, de<br /> l'assistante sociale, et avec la cooperation de la Directrice, des Institutrices, et d'une Conseillere Municipale? Excusez-moi l'emploi du feminin, mais il n'y avait aucun homme present a cette<br /> scene de maltraitance, juste les femmes censees veiller a l'interet de ma fille.
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S
<br /> <br /> ce qu'elle ecrit ne me choque pas. elle retranscrit les motivations de la mere de votre fille lorsqu'elle l'a descolarisée. C'est normale qu'une assistante sociale retranscrive de telles choses.<br /> je serais fort ettonée qu'a aucun moment elle ne mentionne le votre. De toute façon un rapport n'est qu'un rapport et la loi du debat contradictoire s'exerce lorsque vous êtes reçu au cabinet du<br /> Juge des enfants pour audience. Vous pouvez exprimer votre point de vue. Le Juge des enfants ne suit pas toujours les préconisations des travailleurs sociaux.<br /> <br /> <br /> Chaque parent a le droit de rencontrer les personnels de l'école de son enfant. Quel dommage que vous n'ayez pu les rencontrer avant toute cette histoire.<br /> <br /> <br /> que l'assistante sociale fasse part de sa présence ou non ne change de toute façon pas le fait que cetet secene a eu lieu et que oui tout ceci est probablement compliqué pour votre fille. si un<br /> Juge des Enfants intervient ce n'est probablement pas pour rien.<br /> <br /> <br /> Il ne sert à rien a mon sens de cultiver la colere et de chercher a pointer des coupables du doigt. La colere ne fera que renforcer le fossé entre vous et la mere de votre fille et c'est<br /> probablement celui-ci, qui aujourd'hui, indirectement, amène à une intervention du Juge des enfants pour votre fille.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Tres bien. Veuillez donc bien m'expliquer comment vous interpretez cet extrait du Rapport de l'AEMO me concernant:<br /> <br /> "Néanmoins, [la mère de ma fille] craignait une réaction insensée de la part de [moi] et a, par conséquent, déscolarisé [ma fille] le temps de pouvoir prendre les mesures nécessaires pour sécuriser<br /> les temps scolaires avec l’équipe enseignante."
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S
<br /> <br /> eh bien; cet extrait me semble traduire ce qui a motivé la mère de votre fille, la crainte d'une réaction insensée. Il explique au Juge sa motivation (recueillie par les travailleurs<br /> sociaux) pour avoir descolarisé votre fille. cela expose un point de vue, celui de la mère de votre fille.<br /> <br /> <br /> <br />
S
C'est effectivement le probleme, mais cela depasse de loin les enfants injustement places. La Justice familiale au sens large du terme (donc y compris l'infernal Tribunal pour Enfants) est une<br /> veritable mine d'or pour les meres, les avocats, les juges, les assistantes sociales, les experts psy, bref pour tout le monde sauf les peres et leurs enfants.
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S
<br /> <br /> Non je ne suis pas d'accord, la justice en matière de protection de l'enfance est là avant tout pour la protection de l'enfant pour lequel la 'machine infernale" se met en place. Elle est plus<br /> que fort uitle dans bon nombre de cas mais necessaire. Son but est de protéger des enfants non de servir l'intéret de qui que ce soit d'autre. elle se réfère à l'artcile<br /> 375 du code civil : "Si la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement sont gravement compromises, des<br /> mesures d'assistance éducative peuvent être ordonnée par la justice". ce qui n'empêche que certains parents peuvent parfois se servir de l'enfant pour atrteindre l'autre parent (cf votre<br /> mail ) et la, cela s'appelle instrumentaliser l'enfant; cependant, la justice en matiere de protection de l'enfance est essentielle. Peut être y a t-il des enfants injustement placés, un<br /> juge peut après tout se tromper. Parfois des enfants auraient tout intérêt à être retirés de leur famille mais ne le sont pas non plus.  Je vous conseille de lire l'échec d ela<br /> protection de l'enfance de Maurice Berger.<br /> <br /> <br /> <br />